Comment sortir des pièges
de notre conditionnement, tout un programme... !
(Selon Thomas d'Ansembourg, auteur du livre, "Cessez d'être gentil, soyez vrai."
Nous sommes piégés à
cause de nos stratégies qui ne vont pas avec notre quête. On ne peut pas sortir
d'un piège quand on ne sait pas qu'on est pris dedans ! Je suis
coincé dans quelques chose, mais je ne sais pas dans quoi je suis
coincé. Je suis pris dans un
petit « enfer » « me »- « ment »,
dans mes habitudes de fonctionnement. Tout ce que je vis n'est
peut-être pas toute la réalité.
1 ère étape pour sortir
du piège : prendre conscience du piège
2 ème étape : ce
n'est pas suffisant d'avoir conscience (je vis avec le piège
aux pieds). Je ne peux pas sortir du piège sans savoir comment
il s'est enclenché. Je dois me mettre les mains dans le cambouis
pour retrouver une fluidité. Ce n'est pas une situation confortable
du tout, mais pour m'en sortir, je me dois de le faire !
Les pièges:
Ils
ont trait à notre culture c'est à dire à notre
conditionnement. Mais nous avons un pouvoir d'action pour
déprogrammer et reprogrammer. Il y a aussi des pièges
qui ont trait à notre nature. Êtres humains incarnés. Êtres
infinis coincés dans un corps fini. Nous avons des besoins infinis
d'amour absolu, et notre corps est soumis à l’espace temps.
Faire la paix avec la donne du temps peut grandement nous aider.
Avoir un rapport paisible avec le temps nous aide à sortir de ce
piège.
Les deux principes
fondamentaux de l'existence :
1 : Entre la joie et la
peine, la confiance et la peur, l'angoisse et la sécurité, la
maîtrise et l'impuissance, il semble bien que l'alternance ne soit
pas un incident mais bien un ingrédient ! Il semble que notre
vie s'articule autour de ce mouvement là. C'est la même chose pour
les cycles de la nature, et personne n'y voit d'inconvénient. C'est
un processus mouvant. Rien est fixe dans l'univers. La seule chose
fixe dans l'univers c'est l'homme qui l'a inventé : c'est l'idée
fixe, l'idée arrêtée sur une chose, le jugement, la croyance ! QUELS
PIQUETS DE CERTITUDE !
Et lorsqu'on ajoute la
résistance à la contrariété, nous souffrons deux fois plus !
2 : Le présent est
ouvert sur la continuité, et sur la continuité tranquille. Le
présent peut ne pas être tranquille mais la continuité de ma vie
est tranquille. La vie va au-delà de mes conditions de vie. Si je ne
suis pas heureux de ce qui m'arrive dans le présent cela ne veut pas
dire que ce qui m'arrive ne sera pas heureux dans la continuité,
dans la perspective.
Tout cela nous le savons
mais nous avons du mal à l'intégrer. Il y a un empêchement intime
à cela, ce sont les vaccins "anti-bonheur".
"J'ai été vacciné
contre le bonheur, c'est à dire qu'à chaque fois que le bonheur
menace d'arriver, ce n'est pas possible que ça continue, je suis
devenu maître en auto sabotage, et je m'interdis l'accès au
bonheur."
1ère injection du
vaccin (papa): « On est pas là pour rigoler ! » La bonne intention nous empêche de voir l'effet pervers ! Dans cette
optique le bonheur est interdit, inutile de le chercher !
2ème
injection (maman) : « Faut être heureux quand même
avec c'qu'on a ! » « On n'est pas les plus malheureux quand
même ! » Dans ce cas, il y a peu d'accès à la vie
émotionnelle. Dans les passages difficiles, on se blinde car on a pas le droit
de dire ce que l'on ressent. Alors dans cette optique, le bonheur est
obligatoire. C'est un devoir moral !
DONC D'UN COTE LE BONHEUR EST INTERDIT ET DE L'AUTRE COTE LE BONHEUR EST OBLIGATOIRE . Du coup, en grandissant, l'accès au bonheur devient ambigu car on ne peut pas être fidèle à la fois à papa et à maman qui n'avaient pas la même injonction en même temps ! Je cherche mais je ne peux pas ! Je suis tétanisée ! On devient maître saboteur à cause de ces deux injonctions contradictoires. On ne peut pas être fidèle en même temps à l'une et à l'autre.
DONC D'UN COTE LE BONHEUR EST INTERDIT ET DE L'AUTRE COTE LE BONHEUR EST OBLIGATOIRE . Du coup, en grandissant, l'accès au bonheur devient ambigu car on ne peut pas être fidèle à la fois à papa et à maman qui n'avaient pas la même injonction en même temps ! Je cherche mais je ne peux pas ! Je suis tétanisée ! On devient maître saboteur à cause de ces deux injonctions contradictoires. On ne peut pas être fidèle en même temps à l'une et à l'autre.
Pour s'en sortir, nous
nous devons de décoder ces deux
messages. Cela fera l'objet de mon prochain article. A
très vite....
Conditionnements, programmes limitants, certitudes, vaccins anti-bonheur, autant de barrières qui empêchent le mouvement naturel de la vie de faire un avec nous !!! Merci Laure pour cet article très explicite ! J'attends la suite avec impatience...
RépondreSupprimerEric
Amusant quand même de lire que "papa" représente le "faut pas rigoler", et maman "il faut quand même être heureux (se)". C'est le fruit d'une injonction qui veut que papa est l'adulte et maman l'enfant résigné !
RépondreSupprimerJe suis assez perplexe face à ce dévellopement et l'article numéro deux ne m'a pas rassuré !