Le jour où …. Ils ont voulu me faire LA TOTALE !



C’était en 2019, et ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de visite gynéco. Lors d’une discussion autour des problèmes liés au féminin et en l’occurrence à la ménopause, un proche me soumet l’idée de faire une consultation, « rien que pour contrôler ». Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas une fan de la médecine classique, mais bon, soit ! Allons y ! Ça faisait longtemps …

Me voilà donc à la polyclinique de l’Atlantique dans une salle d’attente bondée, chez un gynéco que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam.. J’ai pris le premier qui venait, en effet, comme vous le savez les listes d’attente sont longues pour un simple rdv…

Enfin mon tour après 1H15 d’attente, examen … Je vous passe les détails, les femmes me comprendront parfaitement, et là déjà je me dis, comment un homme peut comprendre le corps d’une femme ??!! Il n’est pas dedans en fait !!! 

Bref… Je respire en mode cohérence cardiaque pour ne pas ressentir ce qu’il bricole à l’intérieur de mon bide … Et là, oup’s ! Je vois sa tête changer .. 

« Vous avez une masse, ici, ovaire gauche », « Vous le saviez ? »

Bah, non, du C… si je viens te voir c’est que je ne le sais pas… Il faut vous dire que je n’avais aucune douleur et aucun symptôme 

« R-habillez vous madame, je vais vous expliquer le protocole »

Je m’exécute, et là, c’est parti !!

« Vu votre âge, (49 ans à l’époque) le plus simple, c’est de tout vous enlever pour éviter, cancer de l’utérus, cancer de l’ovaire »

What ?! Pardon ???? Qu’est ce qu’il me raconte celui là ?! .. Je ne sais même pas quoi dire !! 

Et le voilà parti (je raccourcis le temps, mais ceci dit, ça a été très vite quand même, genre 10Mn ). Il appelle sa secrétaire et me dit qu’elle va tout m’expliquer.

Je passe dans le bureau de la secrétaire et je repars avec un dossier magnifique de la clinique, une date d’intervention, la note sur les dépassement d’honoraire, bien évidemment, et juste mes yeux pour pleurer !!!

J’ai quand même réussi à dire… Heu … rien en fait ! J’ai pas eu le temps !

Heureusement, en rentrant, j’ai commencé à réfléchir et à me dire que tout cela n’était pas très aligné !! En tout cas pour moi. J’ai appelé une de mes meilleures amies, médecin et homéopathe, qui m’a rassurée en me disant que mon corps m’appartenait et qu’en tout état de cause, c’était moi qui décidait. La panique laissait la place à la ré-assurance… grâce à son écoute empathique et bienveillante et aux bonnes questions qu’elle a su me poser. Je la bénie tous les jours !

J’ai passé une échographie, il n’était pas gros, ce fameux kyste, qui disait quelque chose !! J’ai fait les « marqueurs » pour vérifier que ça n’était pas cancéreux (quand même… faut pas déconner !! Ça fout bien les jetons !) Et j’ai donc décidé de ne pas suivre ce protocole fait à la « va-vite » sans prendre en considération mes besoins et mes ressentis. Avoir « LA TOTALE » à 49 ans ça n’était pas mon kiffe du tout ! 

Le kyste à l’ovaire parle de conflit de perte. Je vous en parlerai dans un prochain article, ainsi que du protocole que je suis et du travail sur moi que cette pathologie m’a amenée à faire, sinon mon article va être beaucoup trop long !

En tout état de cause, mon message c’est : écoutez vous, écoutez votre corps et vos ressentis. Ce genre d’expérience peut créer un conflit de diagnostique-pronostique, selon le décodage biologique et la médecine chinoise. 

Alors si vous avez envie d’échanger ou de tester un des protocoles que je suis venez nous rejoindre au GRAND RITUEL DU FEMININ de la MDS.

Laure Fontaine
Un retour a soi...
www.maison-du-soin.com


Commentaires

  1. Merci pour ce témoignage important. Je pense qu’avant de faire une intervention chirurgicale il faut toujours demander deux avis de médecins qui ne se connaissent pas, et prendre le temps de la réflexion. Ceci dit j’ai personnellement reculé beaucoup trop longtemps devant une hystérectomie (utérus et col mais on me laissait les ovaires donc pas de ménopause précoce) alors que j’avais des hémorragies massives tous les mois. Ma gynécologue de l’époque (très axée sur le féminin) me disait qu’on pourrait attendre la ménopause et qu’après ça se tasserait. J’avais 48 ans. Un jour je suis arrivée aux urgences complètement exsangue et en pleine hémorragie - on m’a transfusée (une poche et demie!) et on a respecté mon choix de rentrer pour quelques jours me préparer avant une hystérectomie qui a ce point m’est apparue comme une nécessité. J’y suis allée en pleine conscience et paix avec moi-même. Et depuis je suis pleinement épanouie et heureuse. J’avais peur pour ma vie sexuelle, grosse erreur : je n’ai jamais été aussi épanouie et satisfaite, orgasmes et lubrification au top sans aucun traitement. J’ai maintenant 56 ans. J’aurais dû faire cette hystérectomie au moins trois ans avant de me trouver face au mur, car la longue période de carence en fer induite par les hémorragies a été très problématique côté santé. Alors aujourd’hui je pense qu’on peut vivre le féminin sans se focaliser sur l’utérus, car être femme ce n’est pas seulement être mère, et la féminité est bien plus large que l’injonction reproductive qui nous détourne de notre vrai bien-être et notre vrai rayonnement. Dédramatiser l’hystérectomie serait un pas important à faire. Et dire qu’on peut avoir une opération ne touchant que l’utérus, ou l’utérus et le col, ou les ovaires - la totale n’est pas une fatalité. Et que sans utérus certes on ne peut plus avoir d’enfant, mais ca n’impacte en rien la vie sexuelle ! En tant que femmes nous devons demander, exiger, des informations complètes sur ce que les médecins proposent, et nous positionner en toute lucidité face à ça, sans aprioris.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Amina, je pense que c’est toi qui a témoigné … je ne vois pas les noms des personnes qui commentent.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire